Retrouvez les articles de la revue sur CAIRN (à partir du n°17) et sur BNFA - (bibliothèque numérique à destination des aveugles et malvoyants)
Que reste-t-il de la danse quand le danseur s’est retiré ? Nous questionnons ici l’activité du spectateur, en tant que responsable d’une danse qui continuera, à travers lui, d’exister et d’agir. Mais ce numéro interroge aussi les pratiques du souvenir des danseurs, des élèves de cours de danse… Chez les uns comme chez les autres, se souvenir est un mouvement, qui se lit dans la posture, la voix, les gestes. Se souvenir peut même, comme le rappelle Odile Rouquet, être une façon de danser. Loin de nous renvoyer à une sphère mentale et inaccessible, le souvenir nous emmène donc au plus près du corps – celui du danseur et du spectateur.
sommaire du numéro
TÉMOIGNER
Souvenirs en partage
Raphaël Cottin et Marie Glon
Le souvenir comme effraction
entretien avec Foofwa d’Imobilité
À l’écoute du souvenir
Isabelle Launay
La place publique d’après Endless House de William Forsythe
Virginie Mira
RETENIR ?
Pour une mémoire sensitive
entretien avec Catherine Dunoyer de Segonzac
Crise du texte et crise de la mémoire
Hervé Gauville
Un paysage (d’après trois pièces de Claude Régy)
Virginie Mira
ÉVOQUER
Hypothèse de réinterprétation
Rita Quaglia
Histoire(s)
Olga de Soto
Un conte intranquille (d’après trois pièces de Julie Nioche)
Virginie Mira
INVENTER DES ARTS DE LA MÉMOIRE
Revivre, fragmenter, dilater
entretien avec Anne Cazemajou
Le corps du souvenir
entretien avec Odile Rouquet
Pour une anthropologie de la mémoire en danse
entretien avec Carlo Severi
Dessiner le souvenir
par Virginie Mira